Une petite balade en photos de la vieille Garde et son rocher Par Pat
La vieille Garde (cité du rocher, Var)
Accrochée à son rocher d'andésite, sans doute d'origine volcanique, la vieille Garde est constituée d'une série de ruelles concentriques, reliées entre elles par des traverses, souvent en escaliers. Sur le sommet est érigée une chapelle romane du XIIe siècle. De l'ancien château fort il reste une tour. Le panorama magnifique est expliqué par une table d'orientation.
Au pied du chemin qui mène à la chapelle vous apercevrez la tour de l’horloge. Adossée au mur du premier rempart, elle fut construite en 1777 par l’entrepreneur Angaurran de Toulon sur une partie de maison appartenant à Joseph Gasquet.
L’horloge et le campanile furent fabriqués par Petitjean, maître-serrurier et horloger à signes. La cloche fut fondue dans le jardin de Maur Grué par Galopin, fondeur à Aix.
Brisée par un éclat d’obus lors de la libération, en 1944, c’est l’entreprise Donat Charles de la Garde qui la remplaça par l’actuelle, fondue à Annecy par les établissements Pacard. Le campanile y perdit la girouette millésime 1777.
L’actuel cadran de 1856 est l’œuvre d’un certain Vanderbergh, horloger à Toulon.
A droite de cette tour de l’horloge se trouve la porte ouest des premiers remparts (dite porte du couchant). Les premiers remparts constituaient au XI e siècle, une forte enceinte irrégulière affectant dans son ensemble une figure circulaire dont le diamètre était d’environ 150 m. En plusieurs endroits ils dépassent les 8 m de haut et leur épaisseur avoisine les 1m 50. Des deux portes donnant accès au village il ne subsiste plus que celle-ci. Elle est très bien conservée.
La montée vers la chapelle et la table d’orientation se fait par un petit chemin de pierres assez pentu ou alors par les très jolies petites rues.
Ancienne église Notre Dame (XIIe siècle):
D’architecture romane de transition, elle s’intégrait parfaitement dans le système défensif du village. Ancienne église paroissiale Notre-Dame jusqu’en 1782 et lieu de sépulture des seigneurs de la Garde. Elle fut agrandie en 1480 par la chapelle Saint Jean Batiste, au nord, (malheureusement disparue) et la chapelle ogivale Notre-Dame de l’Annonciade au sud où Elisabeth de Forbin fonda une chapellenie en 1537. Elle était à l’origine surmontée d’un lourd clocher que le curé Martin fit abattre au cours de sa restauration en 1866, car il menaçait de tomber. Elle a été entièrement dévastée en 1793 lors du siège de Toulon. Le poète Jean Aicard la sauva du pic des Carrier en la faisant classer monument historique en 1916. Elle fut restaurée de 1983 à 1989 et sauvée une nouvelle fois grâce à la mobilisation de la population, de la municipalité, des associations gardèennes après décrochement de plusieurs tonnes de rochers.
La tour sud ouest du château :
Unique vestige, avec quelques pans de muraille de ce qui fut l’ancienne demeure des seigneurs de la garde .C’est parce qu’elle fut transformée en moulin à vent dans les années 1820 qu’elle se dresse encore fièrement aujourd’hui. L’épaisseur de ses murs est de 2 m à la base et son diamètre hors d’œuvre de 8 m. La construction du château est antérieure au XIIe siècle, son plan formait un quadrilatère irrégulier flanqué de trois tours rondes. Deux citernes creusées au milieu de la cour recevaient les eaux de pluie. La partie habitable était composée d’une vingtaine de pièces meublées et décorées d’une cinquantaine de tableaux. Le château fut habité par les descendants des Thomas jusqu’en 1792.
Oratoire Saint-Maur :
En redescendant sur le centre ville se trouve l’oratoire Saint-Maur. Ce petit édifice en pierre d’appareil réglé a été construit à la fin du XVIIe siècle, le plan de son massif est un rectangle de 90 cm sur son coté le plus long, sa hauteur est de 4 m. Il a été déplacé et reconstruit à cet endroit en 1981.On remarque deux petit anges sur la partie cintrée. Une guirlande de fruits et de feuillages ainsi qu’une tête d’ange sous la niche, qu’on peut encore deviner, l’ornaient.
Vous pourrez apercevoir de magnifiques ruelles en redescendant ainsi qu’un grand espace au pied du rocher ou de très belles chèvres angoras on trouvé une superbe demeure et coulent des jours heureux.
D'autres photos des ruelles dans l'album de Pat.